Violences en marge des manifestations à Corte en 2016 : pas de retour en prison pour les prévenus

Cinq des sept prévenus jugés devant le tribunal correctionnel de Bastia pour les dégradations ayant eu lieu à Corte en 2016 ont été condamnés à des peines de prison aménagées. Deux autres ont été relaxés. Les demandes d'indemnisation des parties civiles ont été rejetées.

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Mercredi 14 septembre, le tribunal correctionnel de Bastia a condamné cinq jeunes présentés comme des "proches de la mouvance nationaliste" à des peines allant de 6 mois à un an de prison, toutes aménagées par le port d'un bracelet électronique. 

Deux autres prévenus ont été relaxés.

Les sept personnes étaient jugées pour des faits remontant à novembre 2016. En marge d'une manifestation, la sous-préfecture de Corte et des agences bancaires avaient été dégradées par des jets de cocktails molotov. 

Si tous les prévenus ont été relaxés pour les faits liés aux dégradations, cinq d'entre eux ont été condamnés pour association de malfaiteurs, transport et détention d’engins incendiaires. 

Les condamnations : 

  • Guillaume Amadei : 12 mois de prison aménagés avec port d'un bracelet électronique
  • Yohann Hemery : 12 mois avec bracelet
  • Baptiste Maestracci : 10 mois avec bracelet
  • Marc-Antoine Franceschi : 6 mois avec bracelet
  • Pasquale Picoury : 6 mois avec bracelet

Parties civiles, le Crédit Lyonnais et la sous-préfecture réclamaient respectivement 60.000 euros et 30.000 euros d'indemnisation. Leurs demandes ont été rejetées, tous les prévenus ayant été relaxés pour les faits liés aux dégradations.

Le délibéré intervient après les réquisitions du représentant du ministère public. Ce mercredi matin, le procureur de Bastia, Arnaud Viornery, n'avait pas demandé le retour en prison de certains prévenus qui avaient déjà effectué de la détention préventive dans cette affaire.

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