C'est un destin inédit qui commence pour Nice-Matin. Repris par ses salariés sous la forme d'une SCIC suite à la décision du tribunal de commerce, les équipes débutent une nouvelle ère. Après l'euphorie de la victoire, les salariés sont là, prêts à faire leurs preuves car tout reste à faire.
Le tribunal de commerce de Nice a choisi vendredi la coopérative des salariés de Nice-Matin, soutenue financièrement par Bernard Tapie, pour la reprise de leur groupe en difficulté, optant pour le scénario qui préserve le maximum d'emplois et la paix sociale.
Les salariés ont défendu un "projet social d'intérêt général". La SCIC a provoqué un élan de sympathie très médiatisé, permettant de lever 460.000 euros de dons, via un site internet et une vente aux enchères. Elle a aussi récolté 2,3 millions d'euros grâce à une partie des salariés qui ont accepté de ponctionner leur 13e mois.
Le choix du tribunal implique 159 départs "volontaires" (14,5% des effectifs), mais aucun licenciement.
Ce lundi, dans les services l'ambiance était encore festive !