Les salariés de Nice-Matin ont gagné. Le tribunal administratif de Nice a retenu vendredi leur projet de reprise en coopérative de Nice-Matin. Les salariés se battaient contre le projet du groupe belge Rossel,  qui prévoyait la suppression d'un tiers des effectifs. 

Les salariés de Nice-Matin deviennent propriétaires de leur journal.C'est leur projet de coopérative (SCIC) qui a été retenu venderdi par le tribunal de commerce de Nice. 
A la sortie du tribunal, cris de joie, embrassades, pleurs... L'émotion était à son comble. 
L'offre de la SCIC était la mieux-disante au niveau social. Les salariés ont rassemblé un financement de 14,2 millions d'euros, dont 8 millions obtenus en vendant à l'homme d'affaires Bernard Tapie 50% de Corse-Matin et des murs d'agences. La société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) des salariés prévoit 159 départs "volontaires". Le projet est soutenu par la région et certains élus locaux.

Le projet des salariés était au coude à coude avec celui du groupe Rossel, associé à Marzocco (entrepreneur de BTP monégasque) , et Iskandar Safa, milliardaire franco-libanais. Ce projet prévoyait la suppression de près du tiers des effectifs. 

Et maintenant ? 

Réunis en assemblée générale extraordinaire vendredi midi au siège du groupe, les salariés ont fêté leur victoire. A cette occasion, le nouveau président du directoire de Nice-Matin, Robert Namias, a donné les grandes lignes du projet du futur journal. L'ancien directeur de l'information de TF1 a même indiqué vouloir recruter en interne. 
Aujourd'hui le journal tire à 90 000 exemplaires par jour et ses ventes ne cessent de baisser. Les salariés ont désormais leur destin entre leurs mains. 

Reportage à la sortie du tribunal de commerce de Nice et au siège du groupe Nice-Matin

Le reportage à la sortie du tribunal administratif: Intervenants: 
  • Plusieurs salariés de Nice-Matin
  • Catherine Aubry journaliste Var-Matin
  • Robert Namias, président du directoire de Nice-Matin
Les membres du conseil de surveillance du groupe Nice-Matin
Un conseil de surveillance composé de personnalités de la société civile veillera à la bonne gestion du journal. Ces treize hommes et femmes viennent de milieux différents comme ceux du sport, du journalisme, de l'entreprise et même de la justice:

- Mourad Boudjellal, président du RC Toulon

- Roméo Cirone, expert-comptable

- Michèle Cotta, journaliste

- Jean-Louis Croquet, créateur de TNS-Sofres, propriétaire du domaine viticole du Château Thuerry

- Valérie Decamp, ex-directrice générale de Métronews et de La Tribune, vice-présidente de Media Transport

- Adeline de Metz, senior banker managing director Unicredit

- Michel Ghetti, p.-d.g. groupe FIE (France Industrie et Emploi)

- Alain Guerrini, p.-d.g. de Panini France

- Eric de Montgolfier, ancien procureur de Nice

- Benoît Raphaël, spécialisé en stratégie éditoriale, créateur du Lab d'Europe 1

- Jean-Pierre Rivère, président de l'OGCN

- Michel Rubino, président U-Proximité Sud

- Claude Weill, ancien directeur de la rédaction du Nouvel Observateur
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