Laroussi Oueslati, ancien président de l'université de Toulon, comparaît devant le tribunal correctionnel de Marseille avec une autre prévenue. Ils doivent s'expliquer sur les conditions d'inscriptions de plusieurs centaines d'étudiants chinois entre 2007 et 2009.
Ils devaient être 6 devant le tribunal correctionnel ce matin, ils ne sont que deux.
L'une est une ancienne étudiante chinoise, aujourd'hui employée sur la commune de La Garde dans le Var. L'autre est l'ancien président de l'université de Toulon qui doit répondre de faits de corruption, passibles de dix ans d'emprisonnement.
Les faits reprochés remontent aux années 2007 2009, et ils concernent l'inscription de plusieurs centaines d'étudiants chinois. La justice cherche à savoir s'il y a eu corruption organisée ou bien des irrégularités administratives.
Mis en examen en septembre 2010, l'universitaire a déjà effectué 10 mois de détention préventive. Il nie les faits qui lui sont reprochés et il comparaît, explique t-il, retrouver son honneur. Le procès devrait durer toute la semaine.
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