DIRECT. Les lycéens et l’information, un défi pour la presse traditionnelle

On les dit peu intéressés par l'actualité, méfiants à l'égard des médias traditionnels, scotchés à Facebook... Mais ce n'est pas si simple. car les jeunes s’informent bien. C’est ce qu’ils nous ont dit lors d’un “talk” à suivre en direct ce mercredi à 17H.

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Une enquête du CNESCO de 2018 auprès de 16 000 collégiens et lycéens indiquait que plus d'un troisième sur deux s'informe sur l'actualité. Cela monte à 68 % pour les terminales.

Voilà qui venait tordre le cou aux idées reçues sur les jeunes et l'info. “Je m’informe tous les jours” confirme Suzanne, en terminale au lycée Emile Zola à Rennes, “en général c’est via mon smartphone avec des applications comme Ouest France ou Le Monde”.

Ouf ! Lors de ce talk, un débat en mode “agora” organisé à l’Espace Ouest-France pour fêter les 75 ans du quotidien, et animé par Vincent Jarnigon (Ouest-France) et Stéphane Grammont (France 3), les médias traditionnels n’étaient pas absents des débats.

Suivre le débat ce mercredi à 17h



En revanche, parmi le groupe de huit lycéen.nes qui ont pris la parole, assez peu lisent des journaux papiers, ou regardent la télévision.

Pour Dorianne, la télévision, "c’est un peu BFM TV, le matin”, Bérénice regarde “C dans l”air, avec ma mère”... mais globalement, la vidéo, ils en consomment plutôt avec des médias “pure web” comme Kombini ou Brut.

Et si le Monde revient souvent dans la discussion, c’est avant tout en ligne. “J’avoue que c’est encore un peu dur, vu que c’est assez long", confie Pierre,  "par contre en papier c’est plus Ouest France le week-end, avec mes parents”.

A l’instar de Yacinthe pour qui “l’information vient à nous, on ne va pas la chercher”, les réseaux sociaux sont la porte d’accès à l’information. Twitter, mais surtout Instagram, et dans une moindre mesure Snapchat ou Melty.

Sur Intagram, je suis abonné à pas mal de médias traditionnels, cela permet de diversifier la manière dont on s’informe” indique Simon, qui poursuit: “ les réseaux sociaux, c’est par là qu’on est informé, mais moi quand cela m’intéresse, j’essaye d’aller voir d’autres articles sur Internet, ou Le Monde ou le Canard enchaîné”.

Et avec les réseaux sociaux, il y a l’entourage, qui compte pour beaucoup. “Mes parents ou mes grands-parents, ce sont eux aussi qui m’ont fait ma culture, et qui m’aident à m’ouvrir à différentes manières de m’informer” indique Pierre.

C’est l’entourage encore, amis ou parents, qui seront un gage de validité d’une information. Avec bien sûr des recherches complémentaires.

Car notre panel de lycéens a beau être accro aux réseaux sociaux, personne n’est dupe sur la fiabilité des informations qui y circulent. Et ca aussi, c’est une bonne nouvelle, pour des médias traditionnels qui se sont lancés dans la chasse aux fake news.

Leur soucis est résumé dans la parome d'Ezequiel: "On a tous une vision du monde, il faut s'informer pour qu'elle soit la plus précise possible."

 
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