Retour sur la manifestation des Arcelor-Mittal à Strasbourg

La manifestation avait dégénéré, des blessés dans les 2 camps. Un manifestant, toujours hospitalisé à Strasbourg, a perdu l'usage d'un oeil. Les métallos ont jugé l'attitude des forces de l'ordre scandaleuse.

Un pas inacceptable a été franchi selon les métallos. Sur les 2 manifestants blessés hier lors de la manifestation, un intérimaire belge d'Arcelor-Mittal, âgé de 25 ans, est toujours à l'hôpital de Strasbourg. Il a définitivement perdu l'usage d'un oeil. C'est, selon les témoins, le résultat des tirs de flashball. Les affrontements entre les salariés d'Arcelor-Mittal hier aux abords du parlement européen ont été musclés. Le ministère de l'Intérieur met en garde contre une radicalisation des conflits sociaux.


L'accès au parlement européen avait  été interdit. Les métallos dénonçaient une entrave à la liberté de manifester. Les forces de l'ordre avaient bloqué le cortège et les affrontements avaient éclaté. Du côté des forces de l'ordre, une douzaine de gendarmes et policiers ont été blessés par différents jets de projectiles et au moins 2 salariés d'Arcelor Mittal. Les autorités estiment que certains manifestants, belges notamment, n'étaient pas venus à Strasbourg avec des intensions pacifiques. 40 kilos de boulons et de ferrailles ainsi que des pastilles d'explosifs et des pétards interdits à la vente ont été saisi dans les cars qui se dirigeaient vers Strasbourg.

Des procédures judiciaires sont en cours, 3 abris de trams et 4 abris de bus ont été endommagés. Le préjudice s'élève à plusieurs milliers d'euros.
3 métallos ont été interpellés puis relâchés. Ce matin, des plaintes ont été déposées pour la destruction du mobilier urbain : 3 abris de trams et 4 abris bus ont notamment volé en éclats.





 

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