Plusieurs monuments et éléments de mobilier urbain ont été dégradés dans la nuit de samedi à dimanche.
Actes revendiqués par des militants de la "manif pour tous", hostiles à la récente loi sur le mariage homosexuel.
Par un communiqué publié mardi 21 mai 2013, la Ville de Nancy "exprime son indignation et dénonce avec la plus grande fermeté les actes de dégradation et d'atteintes aux monuments nancéiens et au mobilier de l'espace public constatés durant le week-end (du 18 et 19 mai, ndlr)".
Les monuments visés : la statue de Jeanne d'Arc et celle de Jaques Callot.
Des statues retrouvées baïllonnées et constellées d'autocollants de la "manif pour tous".
Autocollants et bâillon pour Jeanne d'Arc
Des actes parfaitement assumés et revendiqués par les militants, puisque clairement mis en ligne
sur la page Facebook de "la manif pour tous en Lorraine", très heureux semble-t-il que "le centre historique de Nancy se soit réveillé dimanche au couleurs des anti mariage gay".
Façon de penser pas vraiment dans la ligne de celle de la Ville de Nancy, qui estime dans son communiqué, " que rien ne peut justifier de telles actions gratuites et indignes qui touchent le patrimoine des Nancéiens et affectent les finances publiques".
La Ville a donc déposé plainte et saisi le Procureur de la République.