"Nos enfants handicapés ne sont pas des colis"

En juin 2013, pour que Lina, sa petite fille handicapée âgée de 5 ans, soit transportée dans des conditions normales de sécurité entre le centre de réadaptation de Flavigny et son domicile de Saint-Nicolas-de-Port, Sonia Sammou, la maman de Lina, lance un cri de colère.

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C’est un cri de colère, de peur et d'indignation lancé par une maman de Saint-Nicolas-de-Port, pour que sa petite fille handicapée âgée de 5 ans soit transportée dans des conditions normales de sécurité entre le centre de réadaptation de Flavigny et son domicile.

D'après Sonia Sammou, la maman de Lina, les taxis classiques, conventionnés, négligeraient régulièrement dans ce trajet d’installer l’enfant dans un siège auto adapté ou un rehausseur. Lina est touché par le syndrome d'Angelman, une maladie génétique rare qui touche les enfants dans leur développement moteur et mental.

 

J’ai retrouvé ma fille à moitié avachie sur la banquette arrière, seulement maintenue par une sangle au niveau du bassin, écrit la maman de Lina dans un courrier adressé à la préfecture, avec copie à l’Agence régionale de santé (ARS), la CPAM de Nancy et la présidence de la République. La ceinture transversale était retirée.


Cette mère, qui a jusqu'aujourd'hui tout supporté avec "la difficulté de confier son enfant vulnérable", ne concédera pas l’ombre d’un manquement à la sécurité. Après avoir longtemps assuré elle-même les transports en attendant un changement de structure, Sonia Sammou a décidé d’agir pour les autres.

S’il arrive que des contrôles assurés par les autorités sanctionnent les fautifs, cette maman réclame d’aller plus loin, nous dit L'Est Républicain. Avec une sensibilisation des chauffeurs par des ergothérapeutes ou une loi qui imposerait une formation et un cadre strict aux taxis professionnels amenés à transporter régulièrement cette population fragile.


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