La justice vient une nouvelle fois d’enjoindre la préfecture de Moselle de reloger les demandeurs d’asile qui séjournent dans des conditions précaires avenue de Blida.
Le collectif mosellan de lutte contre la misère a déjà tiré la sonnette d’alarme : il faut faire quelque chose pour les demandeurs d’asile logés dans des conditions «indignes et largement insuffisantes tant pour les sanitaires, les douches, le suivi social et administratif» à Metz.Le tribunal administratif de Strasbourg demande à la préfecture de Moselle de reloger ces réfugiés. D’après sa décision, six familles avec enfants doivent avoir accès à un logement décent, sur les dix dossiers totaux.
Fin juillet une décision similaire avait déjà été ordonnée, permettant le relogement de dix familles avec enfants qui vivaient dans le même camp de fortune de l’avenue de Blida. La préfecture de Moselle ne cesse de son côté de répéter qu’elle est confrontée à la saturation des capacités d’accueil, ce que conteste le collectif mosellan de lutte contre la misère.
Au total, ce sont actuellement environ 450 personnes, dont beaucoup de jeunes enfants non scolarisés, qui vivent actuellement dans des conditions extrêmement précaires sur l’ancien parking des TCRM de Metz.