Sage-femmes, le mouvement se durcit

Jusque là, elles étaient en grève tout en travaillant consciencieusement, mais lundi à Paris, elles ont été reçues par les CRS et leurs revendications n'ont pas été entendues du tout par la ministre Marisol Touraine. 

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Ce matin, pour la première fois, elles ne sont pas venues travailler au CMCO à Schiltigheim (67). Jusque là elles se déclaraient grévistes, mais ont toujours assuré leur service. Pour la responsable de la maternité, elle-même sage-femme, une organisation à improviser.

Soutenues par leur direction et leurs collègues, les sages-femmes revendiquent un statut de praticien hospitalier : elles veulent être reconnues comme une profession médicale hospitalière et non para- médicale, comme les médecins, les pharmaciens et les dentistes.


Celles qui sont là ce matin ont pris leur service hier soir, elles ont donc déjà travaillé 14 heures et vont continuer. Pour l'heure la sécurité des femmes et des bébés est assurée mais si les personnels venaient à s'épuiser, ce sera différent.



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