Le groupe de matériel bureautique Ricoh a renoncé à son plan social dans son usine de Wettolsheim, près de Colmar, qui menaçait encore 44 emplois, a-t-on
appris jeudi de source syndicale.
Selon Olivier Delacourt, la décision d'arrêter le PSE a été prise au regard du fort volume de travail de l'usine qui ne justifie pas la baisse des effectifs. "Nous le disons depuis le début, la direction a fini par l'admettre sous la pression" des salariés, a-t-il estimé. La grande majorité du personnel avait débrayé la semaine dernière contre le projet de PSE. L'usine alsacienne de 950 salariés aurait au contraire besoin d'embaucher et elle est bénéficiaire, a affirmé le syndicaliste. La direction maintient en revanche son programme de mobilité interne, susceptible d'entraîner des licenciements si des salariés venaient à refuser leur mutation, a rappelé M. Delacourt. Au départ 71 changements de poste étaient prévus mais le chiffre devrait être révisé à la baisse, selon lui.
Tout en faisant partie du même groupe, Ricoh Industrie France (RIF) est juridiquement indépendant de Ricoh France, où un plan social prévoyant la suppression d'environ 300 postes a été validé le 9 décembre par la Direction du travail, après l'échec de négociations entre l'entreprise et les représentants du personnel.