L’Etat avait homologué un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) le 16 octobre dernier. Ce mardi matin les 57 des 62 salariés de cette entreprise de fabrication de portes de garage l’ont contesté devant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne.
Ils estiment que ce plan n’est pas à la hauteur des moyens du groupe qui a distribué près de 90 millions d’euros à ses actionnaires ces trois dernières années. Les plan de sauvegarde, lui ne s’élève qu’à 100.000 euros. Une bien maigre compensation.
Ce mardi matin, lors de l’audience devant le Tribunal Administratif de Châlons, le rapporteur public s’est prononcé en faveur des salariés.
L'affaire a été mise en délibéré au 11 février.
Voir l'interview de Maître Philippe Brun - Avocat