Nancy : ouverture du procès d'assises de Lombo Mundeke accusé du décès de ses 4 enfants dans un incendie

La justice soupçonne cet ancien officier de sécurité du président zaïrois Mobutu d'avoir voulu se venger de son épouse qui voulait le quitter. Les victimes, âgées de 2 à 7 ans, vivaient dans l'appartement familial auquel l'homme est accusé d'avoir volontairement mis le feu le 24 juin 2009.

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Mardi 28 janvier 2014 s'est ouvert le procès de Lombo Mundeke, 57 ans, accusé d’homicides volontaires sur mineurs. Le prévenu est arrivé sans dire un mot, poussé dans sa chaise roulante par un surveillant. C'est son moyen de déplacement depuis qu'il aété victime d'une attque cérébrale peu avant les faits qui lui sont reprochés.

Un incendie volontaire dans lequel meurent quatre enfants

Le 24 juin 2009, les pompiers interviennent sur l'incendie d'un appartement au Haut-du-Lièvre, à Nancy. A l'intérieur ils découvrent Lombo Mundeke,un ancien garde du corps du président du Zaïre (ex- République démocratique du Congo) Joseph-Désiré Mobutu, décédé en 1997.

Arrivé en France en 2000, l'homme vit à Nancy avec sa femme et sept enfants dont les quatre du couple. Mais le couple est en instance de divorce et le jour du drame, au moment des faits, la mère est en quête d'un nouvel appartement.

Selon sa femme, assistée de Me Virginie Barbosa, le geste de Mundeka est la vengeance d'un homme violent face à la séparation annoncée. A-t-il souhaité également mourir avec les enfants, une tradition congolaise pour les divorcés selon le dossier ? L'enquête n'a pas permis de le déterminer.

Mis en examen et écroué, Lombo Mundeke, assisté de Me Annie Lévi-Cyferman, affirme que l'incendie est accidentel. Mais il n'explique pas pourquoi il n'a pas indiqué aux pompiers la présence des enfants dans la chambre qui était fermée à clé.

Les jurés de la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle ont quatre jours pour se forger une intime conviction.

Le rappel des faits par Jean Baudin qui fera le point sur le procès dans les éditions régionales jusqu'à vendredi, date prévue pour le verdict :

 

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