Nora-Aline Herbet, colistière de Marie-Jo Zimmermann (UMP) à Metz, s'est illustrée le 17 février 2014 sur Twitter en postant un message qui pour le moins crée la polémique autour de Soral et Dieudonné. La député s'est désolidarisée immédiatement des propos de l'intéressée qu'elle a recadrée.
Le Tweet en question a depuis disparu de sa time-line (ligne temporelle), mais le 17 février 2014, comme l'atteste de nombreuses captures d'écran, Nora-Aline Herbet (Debout le République), colistière de Marie-Jo Zimmerman pour la droite aux prochaines municipales à Metz, est sortie de l'ombre en affirmant que Soral et Dieudonné n'étaient pas fachos. "Ce sont des adeptes de la polémiques, les médias ne font que manipuler" poste-t-elle.
Nous avons joint par téléphone le 18 février 2014, Marie-Jo Zimmermann, qui était alors dans un TGV pour Paris. Elle s'est immédiatement désolidarisée des propos tenus par la jeune femme.
"Elle a tenu ses propos toute seule, je ne cautionne pas ce type de discours" déclare Marie-Jo Zimmermann.
Marie-Jo Zimmermann suspend sa présence et celle de ses colistiers sur les réseaux sociaux
Dans un communiqué officiel, la députée UMP de la Moselle et tête de liste pour les municipales à Metz annonce qu'elle suspend son propre compte Twitter jusqu'à nouvel ordre et demande formellement à chacun de ses colistiers "d’agir de même et de cesser tout commentaire sur Facebook" et ce "afin de couper court aux dérives constatées".
Une campagne forte mais respectueuse
"En janvier dernier des propos désobligeants tenus sur twitter par un élu municipal socialiste nous ont également amenés à quitter la séance du conseil municipal", rappelle Marie-Jo Zimmermann. Et de dénoncer la tournure que prend la campagne pour ces élections. L'élue parle de "dénigrement et de harcèlement sur internet". Marie-Jo Zimmermann voulait croire en des propositions constructives et une campagne positive, mais selon elle, "certaines listes passent leur temps à faire de la provocation."
"Haltes aux dérives" s'écrie-t-elle
Marie-Jo Zimmermann considère "qu'il est préférable de laisser les candidats socialistes seuls face à leurs turpitudes sur twitter".
Reste que les échanges souvent virulents, les dérives provoquées et les propos parfois exacerbés sur le web sont bel et bien devenus des composantes de la communication que les politiques, confirmé(e)s comme néophytes doivent si ce n'est supporter au moins apprivoiser au risque de s'absenter durablement voire de disparaître des réseaux et du même coup laisser le champs (trop ?) libre à leurs adversaires.