Colmar : 12 ans de réclusion pour avoir tué et caché un sexagénaire dans un congélateur

Un marginal de 28 ans a été condamné à 12 ans de réclusion, vendredi à Colmar, pour le meurtre en décembre 2011 d'un sexagénaire dont il avait caché le cadavre dans un congélateur.

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Le corps de la victime avait été retrouvé dans un congélateur lardé d'une vingtaine de coups de couteau. Ismet Kijevcanin comparaissait pour "homicide volontaire avec les circonstances aggravantes qu'il avait modifié la scène du crime", a indiqué son avocate, Me Delphine Gilbert.

Dans leur verdict, les jurés de la cour d'assises du Haut-Rhin l'ont reconnu coupable des faits reprochés et l'ont condamné à 12 années de réclusion criminelle assorties de huit ans de suivi socio-judiciaire, suivant la peine réclamée par le parquet. Il encourait 30 ans de réclusion. L'ex-compagne de l'accusé, Aurélie Baradel, 32 ans, qui comparaissait pour avoir aidé ce dernier à nettoyer la scène du crime et à transporter le corps de la victime dans un congélateur, a été condamnée à quatre ans de prison dont trois avec sursis. 

Ayant purgé un an en détention provisoire, elle est ressortie libre. Ce couple de marginaux était jugé depuis mardi pour le meurtre de Reynald Baumert, 60 ans. Les faits s'étaient produits dans la maison de la victime à Sainte-Marie-aux-Mines dans la nuit du 1er au 2 décembre 2011. En marge d'une partie du jeu de société Trivial Pursuit et sur fond d'alcool, la jeune femme s'était laissée draguer par le sexagénaire et avait annoncé à son compagnon vouloir le quitter dans l'intention de le provoquer. 

La cour a longuement débattu de la responsabilité pénale du jeune homme

Mais le jeune homme avait semble-t-il pris la mouche: Ismet Kijevcanin avait tué le sexagénaire en lui portant une vingtaine de coups de couteau au visage et à la gorge. Il avait alors demandé à sa compagne de nettoyer la scène du crime et avec son aide, dissimulé le cadavre dans un congélateur au sous-sol de la maison. Le couple avait quitté les lieux après avoir mis la main sur l'argent de la victime et son téléphone. Le corps de la victime avait été découvert le 7 décembre. Quant au couple, il avait été arrêté dans un foyer à Nanterre le 26 février 2012 et écroué. 

Abolition ou altération partielle du discernement: la cour a longuement débattu de la responsabilité pénale du jeune homme, décrit comme violent par son entourage et souffrant de troubles schizophrènes, selon les experts psychiatres. A la barre, ces derniers ont émis des conclusions mitigées au sujet de l'état mental dans lequel se trouvait le principal accusé au moment de passer à l'acte. Le parquet considérait le jeune homme pleinement responsable des faits reprochés. Dans sa plaidoirie, l'avocate de l'accusé, Me Delphine Gilbert, avait demandé aux jurés de considérer "la position que l'accusé avait un discernement très altéré" au moment des faits.
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