Selon la CGT Cheminots, les contrôleurs ont exercé vendredi leur droit de retrait car il s'agit de la dixième agression dont ils sont victimes depuis le 17 mars. Deux des trois agents "ont été outragés et menacés d'usage d'arme blanche".
La CGT estime que "ces méfaits résultent d'une organisation et de conditions de travail dénoncées depuis de nombreuses années, notamment depuis la suppression de la présence systématique des contrôleurs sur les lignes Strasbourg-Molsheim-Sélestat, les lignes Mulhouse-Thann-Kruth, Mulhouse-Colmar, Mulhouse-Belfort, Mulhouse-Bâle et Mulhouse-Freiburg".
La CGT, l'UNSA et SudRail ont été reçus par la direction le 21 mars dernier, pour évoquer la sécurité physique et morale des cheminots. "A ce jour, aucune réponse n'a été apportée par la SNCF", explique un communiqué de presse.
Les trois syndicats menacent de déposer un préavis de grève.