Le tribunal de commerce de Vesoul (70) a rendu mardi 8 avril 2014 un avis favorable au projet de reprise porté par 12 cadres du Groupe Parisot. Le tribunal de commerce d'Epinal doit statuer jeudi sur ce même plan de reprise concernant spécifiquement l'unité de Mattaincourt (Vosges).
Le tribunal de commerce de Vesoul a rendu mardi 8 avril 2014 un avis favorable au projet de reprise présenté par un groupe de cadres du Groupe Parisot, leader français de la fabrication de meubles qui emploie environ 2.000 salariés.
Dans sa décision, le tribunal de commerce note que le projet "sauvegarde les unités de production et assure le maintien des emplois" du groupe dont le siège social est basé à Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône). Mais pour finaliser leur projet, les repreneurs attendent désormais la décision du tribunal d'Epinal (Vosges) qui doit se prononcer jeudi sur la reprise de Parisot-Mattincourt, une filiale du groupe située dans les Vosges et actuellement en redressement judiciaire.
Douze cadres dirigeants du groupe Parisot et un actionnaire minoritaire, François-Denis Poitrinal, ont déposé en mars un dossier de reprise de l'ensemble du groupe devant les tribunaux de commerce de Vesoul et d'Epinal.
Le plan de reprise vise les sites français de Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône), Corbenay (Haute-Saône), Mattaincourt (Vosges), et deux sites de production en Roumanie, a indiqué jeudi dernier à l'AFP un représentant du projet.
Dans ce projet, l'ensemble du personnel des sites haut-saônois (831 salariés) et roumain (environ 1.000 salariés) sont conservés. En revanche, une quarantaine de postes pourraient disparaître à Mattaincourt (290 salariés), a-t-il précisé.
Les repreneurs prévoient un investissement de 12 millions d'euros, dont 2 millions d'euros à investir sur le site vosgien dès la première année.
Le groupe Parisot est pour l'instant détenu à 49% par la famille du fondateur, Jacques Parisot, et à 51% par Windhurst Industries, leader européen de l'aménagement d'intérieur. En cas de reprise la famille Parisot et Windhurst Industries quitteraient le groupe.
Laurence Parisot, petite-fille du fondateur et ancienne présidente du Medef, n'entretient plus aucun lien avec l'entreprise.
(Ré-) écouter la réaction de Frédéric Fouquet Délégué CFDT MVM Mattaincourt, le 4 avril dernier :