Strasbourg : les Dépalor maintiennent la pression

Au lendemain d'une nouvelle journée de négociation, les salariés de Phalsbourg (Moselle) sont de retour à Strasbourg pour manifester mardi 15 avril 2014 devant le Parlement européen. Et y rencontrer des candidats aux Européennes.

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Une semaine après un premier voyage à Strasbourg pour obtenir la reprise et l'avancée de véritables négociations dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et au lendemain d'une nouvelle rencontre en Moselle, les salariés du site Dépalor de Phalsbourg sont de retour dans la capitale alsacienne, mardi 15 avril 2014. Ils manifestaient cette fois devant le Parlement Européen.

Rencontre avec les candidats aux Européennes

La présidente des socialistes français au Parlement européen et candidate PS Catherine Trautmann ainsi que la présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales au Parlement européen, Pervenche Berès les ont rencontré pour faire un point sur le dossier.

"Notre rôle est d’aider ces salariés à faire valoir leurs droits. Depuis le Parlement européen, nous travaillons pour rétablir une procédure normale de négociation, d'autant que le groupe Krono Suisse, ne possède pas de comité d'entreprise européen." Catherine Trautmann et Pervenche Berès.


Hannes Swoboda, eurodéputé autrichien et Président du groupe socialiste a de son côté annoncé être entré en contact avec le créateur du groupe Kronospan, Ernst Kaindl également autrichien et basé à Salzbourg.
Dans un communiqué commun, les représentants socialistes européens réclament "un véritable plan social : indemnités, cellule de reclassement, prise en compte de la situation du groupe."

Autres rencontres pour les salariés de Dépalor, les candidats du Parti de Gauche (cliquez ici) et la députée et candidate Modem Nathalie Griesbeck a également échangé avec les salariés, leur apportant son soutient et soulignant la chose par un message sur Twitter :

 

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