Ce 22 juin est marqué par la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs. Une large campagne de sensibilisation est lancée par l’Agence de la biomédecine.
Cette journée est réalisée en collaboration avec les centres hospitaliers et les associations de promotion du don d’organes et de tissus. Son objectif est d’inciter chacun à transmettre à ses proches, sa position sur le don d’organes après sa mort, pour in fine soigner des personnes malades en attente d’une greffe.
© dondorganes.fr
A ce jour, en France, selon la loi, nous sommes tous considérés comme donneurs d’organes potentiels (c’est ce que l’on appelle le consentement présumé). Le refus de donner ses organes s’exprime soit en s’inscrivant sur le Registre national des refus tenu par l’Agence de la biomédecine, soit en en témoignant de son opposition auprès de ses proches.
Pour respecter la volonté de chacun, conformément à la loi, quand une personne décède et que le prélèvement d’organes est possible, l’équipe médicale consulte obligatoirement le Registre national des refus.
Si le nom du défunt n’y figure pas, la loi impose à l’équipe médicale d’interroger la famille pour recueillir une éventuelle opposition au don d’organes exprimée de son vivant par leur proche. Du témoignage des proches, qui a une valeur légale, dépend toute la chaîne du prélèvement et de la greffe.
© France 3 Champagne-Ardenne
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Cette année encore, la campagne télévisée a fait appel à la générosité de Gilles Lellouche. Pour la deuxième année consécutive, le comédien a accepté de se prêter au jeu pour porter ce message fondamental.