Courcelles-sur-Aire (55) : un loup tue un bovin pour la première fois en Meuse

Un loup a tué un veau et blessé une vache dans la nuit du 17 août 2014 dans un enclos en Meuse. C'est une première pour le prédateur qui suscite déjà la colère des éleveurs d'ovins dans le département.

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Benoît Boulanger, éleveur à Courcelles-sur-Aire dans la Meuse, a retrouvé le veau mort lundi matin et la vache, sa mère, a été attaquée au-dessus du mufle. "A mon avis, elle a voulu défendre son petit" né deux jours plus tôt, a-t-il déclaré à l'AFP.

Le veau de 55 kilos a été retrouvé égorgé, éventré et la cuisse et le dos partiellement dévorés. C'est la première fois qu'un loup s'attaque à un bovin dans le département. M. Boulanger a évalué sa perte à 1.500 euros.

Cela devient catastrophique, cette affaire là, parce que la période de vêlage, celle des naissances, s'apprête à commencer, s'est inquiété l'éleveur.


Les éleveurs meusiens sont de plus en plus remontés contre le loup, qui a tué quelques 70 ovins pour autant de blessés en Meuse depuis octobre 2013. Certains vont jusqu'à monter la garde la nuit pour veiller sur leurs troupeaux.


Décision préfectorale

En mai, la préfecture de la Meuse a autorisé plusieurs éleveurs d'ovins à procéder à des tirs de défense contre le prédateur.

Toutefois, le président du Conseil général de la Meuse, Christian Namy (UDI), a estimé lundi que cette mesure "n'est pas faisable" car les tirs sont permis dans des circonstances très restrictives. Il réclame depuis début août l'autorisation d'organiser des battues pour abattre le ou les loups qui rôdent dans son département. Ses demandes envoyées à la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, au ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve sont restées sans réponse jusqu'à présent.

"Les éleveurs sont à bout de nerfs et je crains un drame humain et économique", a averti M. Namy dans un nouveau courrier envoyé lundi aux trois ministres. "Si une réponse n'est pas apportée dans les meilleurs délais, les éleveurs prendront eux-mêmes le dossier à bras le corps et croyez-moi, je serai avec eux", a-t-il encore prévenu.


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