Malgré l’application des nouveaux rythmes scolaires, certains parents continuent d’être mobilisés. Le collectif gilet jaune a tenu une manifestation ce mercredi devant la préfecture de Colmar.
Vêtus pour certains de gilets jaunes, les manifestants comptaient dans leurs rangs des élus, ainsi que des parents venus avec leurs enfants. Sur les pancartes, on pouvait lire : "Soutien aux maires courage", "Réforme ratée = enfants fatigués" et des appels au retrait de la réforme. Ils ont aussi lancé des "Najat t'es foutue, les gilets jaunes sont dans la rue".
Le reportage de M. Schmitt - C. Laemmel - M. Kelhetter. Interviews : Lauren Mehessem, parent d'élève, Gilets jaunes 68 - Gilbert Meyer, maire (UMP) de Colmar - Dominique Schmitt, maire (sans étiquette) de Heiteren
Rythmes scolaires : Vallaud-Belkacem appelle trois communes à ouvrir leurs écoles (AFP)
Najat Vallaud-Belkacem a demandé mercredi à trois communes, où la fronde contre les rythmes scolaires s'est poursuivie mercredi, de rouvrir les écoles mercredi prochain pour "ne pas pénaliser les élèves". Le mouvement "se poursuit dans trois communes seulement" sur les 24.000 communes concernées par les nouveaux rythmes dans le primaire, affirme sans plus de précision le ministère de l'Education nationale dans un communiqué. La ministre de l'Education appelle ces trois communes "à ouvrir mercredi prochain leurs portes pour ne pas pénaliser les élèves".A Ganzeville (470 habitants), près de Fécamp (Seine-Maritime), les portes de la petite école sont restées cadenassées mercredi matin, comme le premier mercredi de la rentrée. Le maire DVD Jean-Marie Crochemore a remporté une première manche devant le tribunal administratif de Rouen. Une autre audience est prévue le 15 septembre. Dans l'Essonne - département qui a fourni l'essentiel des contestataires - ce sont les parents qui ont bloqué l'entrée des écoles à Janvry (600 habitants) et à Brières-lès-Scellés (1.000 habitants).
Par ailleurs, à Colmar, une centaine de personnes ont participé à un rassemblement en début d'après-midi devant la préfecture, pour manifester leur hostilité face à la réforme des rythmes. Vêtus pour certains de gilets jaunes, les manifestants comptaient dans leurs rangs des élus, ainsi que des parents venus avec leurs enfants. Sur les pancartes, on pouvait lire : "Soutien aux maires courage", "Réforme ratée = enfants fatigués" et des appels au retrait de la réforme. Ils ont aussi lancé des "Najat t'es foutue, les gilets jaunes sont dans la rue".
La semaine dernière, lors du premier mercredi de la rentrée qui voyait le retour à 5 matinées de classe, au moins 23 communes avaient empêché totalement ou partiellement la tenue des cours, cadenassant les écoles ou retirant les poignées de portes. Des tribunaux administratifs ont suspendu les décisions de plusieurs communes rétives à la réforme. D'autres communes, assignées, ont finalement décidé d'appliquer la nouvelle semaine scolaire.