A l’issue du comité centrale d’entreprise de la société Faurecia Sièges d’Automobile de Nompatelize, la direction a confirmé, le 24 septembre 2014, avoir proposé un projet d’ajustement des effectifs portant sur 128 suppressions de postes.
Le programme de réindustrialisation, engagé depuis l’été 2011 et baptisé « Avenir Nompatelize », a démarré de manière plus lente que prévu, si bien que le taux de chômage partiel était ces derniers mois de plus de 50 %. Ce dernier, les détachements au sein d’autres sites du groupe et les départs volontaires n’ont pas suffi pour maintenir à flots l’équipementier automobile détenu à hauteur de 57 % par PSA.
Peugeot, rapporte notre confrère de Vosges Matin, dans le capital duquel est entré l’Etat « qui, déplore l’un des représentants de la CGT, ne prend pas toutes ses responsabilités, alors que des investissements sont réalisés à l’étranger ce sont encore nos territoires qui pâtissent de la situation ». A l’image de la petite commune de Nompatelize, ajoute-t-il, qui trouvait en la présence active de Faurecia un pourvoyeur essentiel de son budget mais dont le premier magistrat soulignait hier « l’attitude responsable des directions successives pour faire vivre le site » et insistait « en prenant acte de toutes les difficultés sociales engendrées » sur sa volonté de « tout mettre en oeuvre pour rebondir et de ne pas baisser les bras.
Le groupe Faurecia avait lancé un plan de ré-industrialisation pour le site avec la petite voiture électrique « Mooville ». Cette voiture électrique a été lancée en février 2013, mais sa production a dû être abandonnée faute de commandes.