Neuf dossiers d'offre de reprise sont déposées ce matin à la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Mulhouse. 52 magasins Fly, Atlas et Crozatier devraient survivre, mais 43 vont fermer dans toute la France.
Sauver les meubles, de justesse.... C'est ce que vont tenter de faire les repreneurs du groupe fondé par la famille Rapp en 1959 : les marques Atlas, Fly et Crozatier ont connu leur âge d'or, mais elles font face aujourd'hui à une concurrence exacerbée, dans un contexte de crise économique qui réduit le pouvoir d'achat des ménages.
Le réseau de franchise n'est pas concerné par ces difficultés : aucune menace ne pèse sur les 1 600 salariés qui travaillent dans ces magasins.
En revanche, pour les commerces détenus en direct par le groupe, l'avenir est plus sombre : 52 magasins seraient sauvés, mais 43 devraient fermer. Quant au siège à Kingersheim, il sera réduit drastiquement : une perte sèche de 263 emplois sur 314. Au total, dans toute la France, 981 personnes vont se retrouver sur le carreau, la moitié des effectifs actuels.
Parmi les offres de reprise jugées recevables par les administrateurs judiciaires, trois retiennent l'attention : celle de l'actuel directeur financier Nicolas Finck, celle des magasins But, et une dernière portée par des cadres de Crozatier.
La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Mulhouse doit se prononcer sur l'ensemble du plan de cession le 12 Novembre prochain.