Les centrales de Nogent-sur-Seine et de Chooz survolées par des drones

EDF a déposé plainte après le survol de sept centrales nucléaires, dont celles de Chooz et de Nogent-sur-Seine, par un "aéronef assimilable à un drone" au cours du mois d'octobre. On ne sait pas à qui appartiennent ces drones.

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Le premier survol "d'un aéronef assimilable à un drone" a été détecté le 5 octobre au-dessus de la centrale en déconstruction de Creys-Malville (Isère).
Les autres survols ont eu lieu au-dessus des centrales de Gravelines (Nord), de Cattenom (Moselle), du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Chooz (Ardennes) et de Nogent-sur-Seine (Aube).
Les drones ont été repérés principalement au cours de la semaine du 13 au 20 octobre, en général la nuit ou tôt le matin, selon EDF qui a à chaque fois déposé plainte auprès de la gendarmerie.

"Opération de grande envergure"

Selon Greenpeace, "les survols incriminés ont eu lieu parfois le même jour sur quatre sites éloignés, Bugey, Gravelines, Chooz, Nogent-sur-Seine le 19 octobre par exemple, ce qui témoigne d'une opération de grande envergure".
Le site du Commissariat à l'énergie atomique de Saclay (Essonne) a également été survolé, affirme l'ONG qui "nie toute implication" et demande une enquête sur ces "survols suspects".

En mai 2012, un militant de Greenpeace avait survolé la centrale du Bugey à l'aide d'un parapente à moteur, avant d'atterrir sur le site. La scène avait été filmée à l'aide d'un drone par l'organisation qui souhaitait interpeller les autorités, entre les deux tours de l'élection présidentielle, sur la "vulnérabilité" des sites nucléaires à une attaque aérienne.

La sécurité aérienne des centrales relève du Haut fonctionnaire de défense et de sécurité rattaché au ministère de l'Ecologie et de l'énergie.
Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites.
L'espace aérien au-dessus des centrales nucléaires est surveillé par l'armée de l'air, dans le cadre d'un protocole avec EDF.

Voir notre reportage dans notre édition du 12/13 du jeudi 30 octobre

 

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