Selon l'hebdomadaire Le Point, l'actuel entraîneur de Reims, ancien coach de Créteil, pourrait être entendu comme témoin dans le cadre de l'enquête sur les matchs truqués de Ligue 2. Pour l'instant, il n'a pas été auditionné.
La saison 2013-14 de Ligue 2 a-t-elle été faussée par des matches truqués ? Des interpellations, notamment de dirigeants, et des perquisitions ont visé mardi matin les clubs de Nîmes, Angers, Caen ou encore Dijon.
Les suspects ainsi que plusieurs témoins devraient être longuement entendus par les enquêteurs dans le cadre d'audition libre. Parmi eux, selon nos confrères du Point, Jean-Luc Vasseur, actuel entraîneur de Reims (Ligue 1) mais précédemment en poste à Créteil.
Selon France Bleu Champagne, Jean-Luc Vasseur a annoncé en conférence de presse ce mardi matin ne pas avoir "été entendu dans cette affaire", mais qu'il reste "à disposition".
JL Vasseur:"je n'ai pas été entendu dans cette affaire,mais je suis à disposition, je n'ai rien a cacher" #L2 #Matchstruqués
— 100 % Stade de Reims (@100stadedereims) 18 Novembre 2014
JL Vasseur:"un match se gagne sur le terrain,je ne mange pas de ce pain la. Si c'est avéré,il faut taper fort" #L2 #Matchstruqués
— 100 % Stade de Reims (@100stadedereims) 18 Novembre 2014
Antoine Emmanuelli, le président du CA Bastia (National), Armand Lopes, le président de l'US Créteil-Lusitanos (Ligue 2) et Patrice Garande, l'actuel coach du SM Caen (Ligue 1) seraient aussi entendus.
Parmi les gardés à vue figurent le président du Nîmes Olympique, Jean-Marc Conrad, et celui du club de Ligue 1 de Caen.
Soupçons autour du club de Nîmes
Les soupçons portent notamment sur le club du Nîmes Olympique, dont l'actionnaire principal, Serge Kasparian, est écroué dans l'affaire du cercle de jeux clandestins Cadet, à Paris. Sept personnes avaient été mises en examen en octobre dernier, dont M. Kasparian, pour abus de confiance, blanchiment en bande organisée, association de malfaiteurs, travail dissimulé et abus de biens sociaux dans le cadre de cette affaire.A cette occasion, lors de leurs investigations autour du cercle de jeux, les enquêteurs du Service central des courses et jeux ont eu la conviction que des matchs de football avaient été truqués lors de la dernière saison de Ligue 2. Il reste à le vérifier dans le cours des investigations, mais il s'agit, pour tous, de matchs disputés par le Nîmes Olympique qui aurait exercé des pressions et proposé des arrangements afin d'éviter la rétrogradation.
Les faits visent des actes de présumée "corruption active et passive". D'autres interpellations et perquisitions devaient avoir lieu dans cette affaire.