Derrière un kilo d'orange à seulement 1 euro, ce sont souvent des hommes et femmes exploitées qui sont au travail. Sans vraiment avoir d'autre choix. Une exposition à l'Abbaye de Neumünster dénonce ce marché noir illégal jusqu'à dimanche. Et propose une table ronde sur le sujet ce vendredi.
Certains attendent un permis de séjour, d’autres ont déjà un statut de réfugié, mais tous travaillent au noir dans la plaine de Rosarno en Calabre (Italie), pour récolter oranges, olives ou tomates pour 16 euros par jour. Un faible salaire qui les maintient délibérément dans la misère, au profit des producteurs locaux et dans l’indifférence des pouvoir publics. La plupart sont arrivés par bateau, jusqu'à Lampedusa.
Carole et Diana, deux luxembourgeoises ont passé trois années à récolter témoignages et photos. Dont certaines prises par les migrants eux-mêmes.
Objectif, sensibiliser les européens et plus encore les décideurs en présentant cette exposition de 80 photographies à travers toute l'Europe. Elles cherchent d'ailleurs des lieux d'exposition en France...
En attendant, l'exposition est à découvrir jusqu’à dimanche à l’abbaye de Neumünster, au Luxembourg (comment s'y rendre : cliquez). Et vous êtes également convié à participer à une table ronde sur ce thème, vendredi 23 janvier.
Toutes les infos sont à retrouver sur ce site : bitter-oranges.com
Le reportage de Valérie Odile et Jean-Pierre Petitcolas
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