Le 17 janvier, François Grosdidier,sénateur (UMP) de Moselle avait annoncé qu'il avait déposé une proposition de loi pour que le délit de blasphème soit abrogé du droit local d'Alsace-Moselle, conformément aux préconisations récentes des cultes "reconnus", catholique, protestant et juif.
Le blasphème est théoriquement réprimé en Alsace et en Moselle par un article hérité du code pénal allemand de 1871, resté en vigueur après le retour à la France de ces trois départements, en 1918.
Guy-Dominique Kennel, sénateur et président du conseil général du Bas-Rhin, a décidé de cosigner cette proposition de loi.