Il a été confondu par son ADN retrouvé sur des sous-vêtements de la fillette de 7 ans et par le récit de sa victime.
Sans surprise, le ravisseur présumé de Bérényss a été mis en examen et écroué, selon le procureur de Briey (Meurthe-et-Moselle), mercredi 29 avril. Il avait été confondu par son ADN retrouvé sur des sous-vêtements de la fillette de 7 ans et par le récit de sa victime.
Cet agriculteur de 48 ans interpellé en Meuse était arrivé mercredi peu avant 17 heures au palais de justice de Briey pour y être présenté à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle sur mineure. Il devrait être placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, comme le réclame le parquet.
Prostré
Depuis son arrestation mardi matin à l'aube, il est resté prostré dans un refus de collaborer avec les gendarmes. "Devant les enquêteurs, factuellement, il ne nie pas, mais il ne veut pas s'expliquer", a indiqué mercredi le procureur.Présenté par un de ses anciens avocats comme "un type obstiné, très têtu", doté d'"une personnalité fruste, pas forcément accessible à une entière compréhension", ce père de trois enfants avait dû se soumettre, début avril, à un prélèvement d'ADN pour inscription au fichier national des empreintes génétiques. Cela, dans le cadre d'une autre plainte pour agressions sexuelles déposée par des proches.