Depuis le moi de mai, les brancardiers du CHRU de Nancy se battent sur le terrain social.
En cause, la réorganisation du service et la modification de leurs horaires de travail.
Un projet de réorganisation du service, et de la modification de leurs vacations met le feu aux poudres.
Depuis 2002, 50 % des 150 brancardiers travaillent par vacations de 12 heures, ce qui leur permet de faire leur semaine de travail en 3 ou 4 jours.
De quoi faciliter la vie familiale, notamment pour ceux et celles qui ont des enfants.
David explique à notre journaliste que le passage prévu à 7 h 30 par jour par la direction impacterait gravement sa vie, et mettrait ses finances en péril.
Alors que la moyenne salariale chez ce type de personnel est de 1 500 euros, David pourrait perdre jusqu'à 420 euros par mois, compte tenu des frais de nourrice accentués, du doublement des trajets...
Pour les représentants de la direction, le CHRU compte 2 fois plus de brancardiers que la moyenne des établissements français de soins.
La réorganisation en vacation de 7 h 30 permettrait donc de "mieux faire coïncider la présence des brancardiers et les besoins des malades".
Brancardiers qui ont prévu de manifester à l'occasion de la réunion du conseil de surveillance du CHRU, lundi 22 juin.
Reportage de Dominique Duforest et Bruno Courtaux
durée de la vidéo : 00h01mn24s
Certains brancardiers refuse la réforme de leurs horaires de travail.
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©France Télévisions