REPLAY. "Terre inondables, la menace de l'eau" : quand les inondations ravagent des territoires

Romanswiller en Alsace, Réhon en Lorraine ou Buchères en Champagne-Ardenne; ces lieux ont connu les ravages des inondations lors des vingt dernières années. Passé le moment de sidération, comment les communes ont surmonté l'épreuve ? C'est le sujet de notre magazine "Enquêtes de région".

C'est au  cœur du village de Romanswiller (Bas-Rhin) que s'est tourné le nouveau numéro d'Enquêtes de région : consacré aux inondations, le magazine donne la parole aux élus, aux victimes, à ceux qui cherchent des solutions, mais aussi aux sauveteurs. 

Enquêtes de région : "Terres inondables, la menace de l'eau" à voir en replay sur France 3 Alsace, France 3 Lorraine et France 3 Champagne-Ardenne. Voici trois bonnes raisons de le regarder.

1. Parce que ça n'arrive pas qu'aux autres

C'est un peu le slogan du Syndicat des eaux et de l'assainissement Alsace-Moselle (SDEA). Parce que rien ne prédisposait les villages de Romanswiller ou de Wasselonne (Bas-Rhin) à subir les coulées de boue qui ont dévalé les rues de ces deux communes le 7 juin 2016. De mémoire d'habitants, jamais de telles catastrophes ne s'étaient produites auparavant. Pourtant les journaux télévisés montrent régulièrement des images de ces inondations, comme dans la vallée de la Roya en octobre 2020 ou plus récemment en Charente-Maritime ou en Seine et Marne  début février 2021. Aucune région n'est épargnée. Le Grand Est, pas plus que les autres. 

Si de violents orages sont toujours à l'origine de ces désastres, ils n'expliquent pas à eux seuls les phénomènes de coulées de boue ou d'inondations. L'urbanisation à outrance, l'agriculture intensive, le non entretien des ouvrages de canalisation participent à bouleverser les équilibres. 

2. Parce qu'il existe des solutions

Politiques, agricoles, environnementales et solidaires, les solutions existent pour tenter d'éviter les drames provoqués par les inondations. Bien sûr, les assurances jouent leur rôle une fois les dégâts établis. Bien sûr, l'État déclare les communes en état de catastrophe naturelle. Mais c'est en amont que se joue dorénavant la partie.

A causes multiples, solutions variées. Les syndicats des eaux, les chambres d'agriculture, les élus des territoires se creusent la tête pour trouver des réponses à la mesure de leurs moyens. De la pose de fascines pour lutter contre l'érosion des sols, à la replantation de haies, sans oublier la réduction des labours, les solutions agricoles sont les premiers recours.

Des aménagements qui vont de la taille des buses de canalisation des eaux de pluie, aux courbes des chaussées en passant par le nettoyage et la surveillance des berges des cours d'eau, et la mise en place de systèmes d'alerte, les élus peuvent aussi agir sur leur territoire. Enfin le rehaussement de murets ou l'acquisition de batardeaux peuvent aussi limiter les dégâts chez les habitants à peu de frais. Chacun a un rôle à jouer pour éviter que les dégâts matériels ne se reproduisent.

3. Parce la solidarité est une valeur refuge

Les témoins, les victimes de coulées de boues et des inondations s'accrochent à ce message d'espoir. Au moment où ils pensaient avoir tout perdu, quand le ciel leur était tombé sur la tête, la solidarité s'est organisée. Voisins, habitants des communes alentours, inconnus débarquent pour aider à nettoyer, vider, trier ce qui peut l'être. Ainsi ce boulanger, interrogé par Sylvie Malal, a encore de très légers trémolos dans la voix, lorsqu'il évoque cette vague solidaire.

Et comment parler d'inondations sans rendre hommage aux pompiers, volontaires ou professionnels qui s'entrainent par tous les temps pour sauver les personnes, mais aussi les biens quand les dangers sont écartés. 

Restent les séquelles psychologiques, qui se raniment au moindre orage et ne trouvent guère d'issue. Sauf celle de la fuite des lieux chargés de trop d'émotions.

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