Voler à la manière d'un oiseau procure une sensation de liberté inégalée, et c'est ce que Luc Warth, pilote d'ULM et de parapente en Alsace, offre à ceux qui souhaitent découvrir les cieux autrement.
Il est possible de voler jusqu'à une demi-heure après le coucher du soleil, offrant en été, des vues spectaculaires sur le ciel et la terre. Luc Warth, un passionné d'aéronautique, témoigne de cette expérience extraordinaire. "C'est magnifique de voir la terre comme un oiseau", confie-t-il, évoquant un sentiment de liberté totale. En tant que pilote expérimenté, il apprécie particulièrement ces moments où le monde en contrebas se teinte des couleurs du crépuscule, créant une ambiance magique et apaisante.
Luc Warth a commencé sa carrière aérienne en 1986 avec le deltaplane, suivi par le parapente l'année suivante. Inspiré par l'émission "Ushuaïa" de Nicolas Hulot, il découvre le paramoteur, une révélation qui le conduit à passer son brevet de pilote en 1993. Aujourd'hui, il pilote divers engins, notamment le paramoteur, l'autogire et l'aile delta motorisée. L'autogire, en particulier, lui permet de voler à toutes les allures, et comme tout engin volant, il peut atterrir sans moteur, ajoutant une dimension supplémentaire à l'expertise requise pour ce type de vol.
"C’est impossible de ne pas aimer voler"
En tant qu'instructeur et propriétaire d'une école de vol, il propose des baptêmes de l'air à des tarifs abordables, permettant à un large public de goûter aux joies du vol. "L'avion ou l’hélicoptère, c'est beaucoup plus onéreux", précise-t-il, soulignant que l'achat d'un ULM est accessible, avec des paramoteurs disponibles à partir de 9 000 euros et un brevet de pilote coûtant approximativement le prix d'un permis de conduire. Voler en ULM ou en paramoteur permet de survoler la plaine d'Alsace à une vitesse réduite, offrant une perspective unique et fascinante sur la région. "Quitter le sol et voler comme un oiseau, voir la terre du ciel, c'est quelque chose de magnifique. Les gens sont tous ravis. C’est impossible de ne pas aimer voler", conclut Luc Warth avec passion.