Massif des Vosges : disparition d’une randonneuse, la gendarmerie lance un appel à témoins

Une randonneuse a disparu le dimanche 19 décembre dans le massif du Hohneck. D'importants moyens de recherche ont été engagés par les gendarmes dès lundi 20, au matin. De nouveaux survols en hélicoptère ont lieu ce mardi après-midi au-dessus du Hohneck.

Une femme de 46 ans, d'origine vosgienne, partie en randonnée dans le massif du Hohneck, a disparu ce dimanche 19 décembre. Le peloton de gendarmerie du Hohrod, associé au peloton des Vosges et aux pompiers du SIS 88, ont engagé d'importants moyens pour la retrouver.

Le peloton de gendarmerie de montagne du Hohrod, spécialisé dans le secours en montagne, a été averti de cette disparition lundi matin le 20 décembre, par le fils de la randonneuse, qu'elle n’était pas rentrée dimanche soir comme prévu.

« Des moyens ont été engagés rapidement » explique le major de gendarmerie Philippe Viré, du peloton de gendarmerie de montagne du Hohrod, responsable des recherches. « Il y a eu deux missions de reconnaissance en hélicoptère, matin et après-midi, dans le secteur sud du Hohneck, entre le Kastelberg et le massif du Hohneck, ce mardi après-midi un nouveau survol est prévu.»

En s'appuyant sur l’historique de recherches de l'ordinateur de la randonneuse disparue, la gendarmerie a pu orienter ses recherches. « Dans l’historique, on a vu les sentiers qu’elle a consultés. Et ce qui a le plus retenu son attention était apparemment le sentier des Névés.» Par ailleurs, son véhicule a été retrouvé au pied du Hohneck, côté vosgien, ce qui correspond aux informations recueillies.

Les recherches faites par la randonneuse sur son ordinateur, nous ont permis d’orienter nos recherches.

Philippe Viré

Major de gendarmerie du peloton de montagne

Une randonnée estivale et technique

La randonneuse de 46 ans était apparemment expérimentée : « Le sentier qu'elle a a priori choisi était défini comme "estival et technique", mais en hiver les sentiers de randonnées sont plus compliqués et dangereux. » rappelle le major de gendarmerie. Et seul, c’est plus risqué.

Dans un post Facebook, publié le samedi 18 décembre, en tout début d’après-midi, le responsable des recherches avait publié un message de prévention, indiquant qu'un vent rendrait la neige glissante et dure comme du béton.

« Depuis, les conditions météo n’ont pas changé » continue le major de gendarmerie, « les secouristes évoluent avec les crampons. » Pour les recherches de ce mardi, 22 personnes sont engagées ; 14 gendarmes des PGM du Hohrod et de Xonrupt-Longemer, un groupe de gendarmerie du Haut-Rhin et les pompiers du SIS 88.

Plusieurs drones, notamment thermiques, de gendarmerie, côté alsacien et des drones de pompiers, survolent le secteur, dont le lac de Longemer, à la recherche d’indices de surface.

Recherches d’indice de surface

En ce deuxième jour de mobilisation, les secouristes recherchent des traces possiblement laissées par la randonneuse. « Nous insistons sur la fin des pentes neigeuses et verglacées, à la lisière avec les forêts, nous recherchons des endroits d’impact dans les arbres. »

Les dernières photos envoyées à sa famille par la randonneuse, montrent le Lac de Longemer : « Nous avons donc associé les pompiers du 88 pour reconnaitre les alentours du lac.» conclut le gendarme en charge des recherches. 

Une nouvelle mission hélicoportée a lieu dans l’après- midi, ce mardi 21 décembre. Une enquête judiciaire a été ouverte par la gendarmerie des Vosges.

 

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité