Ce mardi 7 juin, les délégués syndicaux d'Adidas ont rencontré la direction de l'entreprise dans le cadre d'un comité social et économique extraordinaire. Ils ont discuté pendant deux heures et demie de l'avenir du siège d'Adidas France situé à Strasbourg. Il pourrait déménager à Paris. Pour le moment, les employés n'ont aucune garantie et la décision officielle sera annoncée le 30 juin.
Ce mardi 7 juin, les délégués syndicaux d’Adidas France et la direction se sont rencontrés autour d’une table pour discuter de l’avenir du siège d’Adidas France situé à Strasbourg. Il devrait peut-être déménager à Paris. Au bout des deux heures et demie de réunion en comité social et économique extraordinaire, il n’y a toujours aucune garantie pour les employés.
"Pour le moment c’est toujours au stade de la discussion. Contrairement à tous les bruits qu’on peut entendre, que des locaux seraient déjà signés à Paris, c’est faux. Tout est en phase de réflexion", affirme Olivier Apell, délégué syndical chez Adidas.
Le siège d’Adidas France est situé allée des Orcades à Strasbourg depuis seulement quatre ans. Avant, le siège était à Landersheim, toujours en Alsace. Cela fait 60 ans que la marque est installée dans la région. Mais depuis quelques temps, il est question d’un déménagement à Paris. "Le seul argument avancé par la direction pour le justifier, c’est l’optimisation du travail. Selon eux, ce serait plus simple de regrouper les deux sites pour faciliter la communication", détaille le syndicaliste, Olivier Apell.
Selon le syndicaliste, tout est possible. "L’ambiance dans l’entreprise est délétère. Beaucoup de personnes pensent qu’on va leur demander de déménager à Paris, chose qu’ils aimeraient refuser. Mais s’ils refusent, qu’est-ce qu’il se passe ? Est-ce qu’ils quittent l’entreprise ?"
Les syndicats veulent tout simplement l’annulation du projet de déménagement. Même si rien n’est acté, un salarié qui souhaite rester anonyme fait part de son inquiétude quant à la décision de la direction. Aujourd’hui le site de Strasbourg emploie 140 personnes, toutes attendent donc le 30 juin pour connaitre la décision officielle de l’administration.