1300 parapluies roses étaient à vendre sur la place Ducale à Charleville-Mézières, les 8 et 9 novembre, au profit d'associations de lutte contre le cancer. Ils avaient décoré, pendant l'opération "octobre rose", toute la rue du moulin, et avaient fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Drôles de rencontres dans le centre-ville de Charleville-Mézières ce vendredi après-midi: des dizaines de promeneurs brandissent fièrement, tel un trophée, un parapluie rose, alors qu'il fait grand soleil dans la cité d'Arthur Rimbaud. L'agitation vient d'un bout de la place autour d'un stand qui vend, pour cinq euros, ou plus si l'intéressé se montre généreux, les fameux parapluies roses suspendus pendant un mois dans la rue du moulin.
Une file d'attente se forme en quelques minutes devant la table des responsables de l'opération, et chacun sort son porte-monnaie accompagné d'un large sourire. Les pépins ne sont plus aussi fringants qu'aux premiers jours, les baleines se coincent, on tire sur le manche pour certains, on demande à changer son modèle pour d'autres, mais on se bat pour posséder l'objet. Pour Else Joseph, adjonte à la mairie, c'est une belle occasion de sensibiliser le public sur les maladies du cancer et récolter quelques fonds au passage.
Elle nous résume l'opération en ces termes:" L'idée, c'est de faire du caritatif et de continuer l'opération octobre rose. Ces parapluies étaient au nombre de 1700 environs au départ et c'est une société portugaise qui les avait installé. Aujourd'hui, on en avait plus que 1300 à vendre car certains étaient cassés."
Il y a beaucoup de gens qui donnent cinq Euros comme prévu, mais d'autres qui donnent plus car, ce n'est pas l'achat du parapluie mais la bonne cause qui est importante.
-Else Joseph, adjointe à la mairie de Charleville-Mézières
Une expo qui a fait tourner les têtes
La couleur est aussi vive que le symbole est fort. Les parapluies furent pendant tout le mois d'octobre, les petits ambassadeurs d'une bonne cause: la lutte contre le cancer. Des milliers de photos ont été prises dans la rue voisine lorsqu'ils étaient exposés, tel un plafond de couleur, entre le musée Rimbaud et la place Ducale.Beaucoup de carolomacériens, (les habitants de Charleville-Mézières), attendaient avec impatience la vente de ces décorations bien singulières.