En raison de sa situation économique difficile, l'Etoile de Charleville est contraint de licencier trois personnes, a annoncé son président ce mercredi.
Le président de l'Etoile de Charleville a convoqué la presse ce 18 avril aux alentours de midi. En cause : le club carolo rencontre des problèmes financiers, ce qui ne lui permet pas de conserver la totalité de ses effectifs.
Le président Luc Torres a donc annoncé le licenciement de trois personnes sur les cinq salariés administratifs que compte le club. Selon lui, cette mauvaise conjoncture économique s'expliquerait par une baisse des subventions départementales, affectant directement le club. Une situation qui serait devenue difficile depuis le début de la saison.
#basket, conférence de presse de l’ @ECMABASKET, le président, Luc Torres annonce le licenciement de 3 personnes suite aux problèmes financiers que rencontre son club. Conséquence selon lui, de la baisse des subventions départementales. pic.twitter.com/fLmOS78tr9
— Sports France3 CA (@sportsF3CA) April 18, 2018
Une baisse de 220.000 euros
La baisse est estimée à 220.000 euros. D’autres coupes ont été décidées, comme des suppressions de certaines prestations lors des matchs.
Luc Torres, avoue "ne pas comprendre la décision du conseil départemental". Et d'ajouter :
Si on ne veut qu’un seul club de haut niveau dans les Ardennes, qu’on nous le dise, Luc Torres, président de l'Etoile de Charleville.
Une des solutions serait alors de mutualiser les moyens avec les Flammes. Impossible selon le président du club : "On nous compare souvent aux Flammes, mais on ne peut pas comparer ce qui n’est pas comparable… La région Grand Est nous pousse à la mutualisation avec l’autre club mais il faut que les gens le veuillent."
Côté sportif, la situation n'est pas meilleure. A six matchs de la fin du championnat, l'Etoile est toujours en situation de relégation. "On est tous concentrés sur l’aspect sportif. On a encore une possibilité de se sauver. Moi j’y crois", assure Luc Torres.
Et de conclure :
Je ne lâcherai pas le bateau. J’irai au max de ce que je pourrai.