Après 10 mois sans attaque, trois ovins ont été victime d'une prédation à Brixey-aux-Chanoines (à la frontière avec les Vosges).
L'analyse de cette attaque "ne permet pas d'exclure la responsabilité du loup" selon la Préfecture de la Meuse qui invite les éleveurs "à redoubler de vigilance".
Le communiqué de la préfecture la Meuse diffusé vendredi 13 novembre 2015 :
"Après 10 mois au cours desquels aucune attaque sur troupeaux domestiques n'était à déplorer en Meuse, une prédation est survenue le 5 novembre dernier sur le territoire de la commune de Brixey-aux-Chanoines (à l’extrême sud du département, en limite frontalière avec les Vosges).
L'analyse du tableau clinique réalisée sur les trois ovins ne permet pas d'exclure la responsabilité du loup.
Les éleveurs sont donc invités à redoubler de vigilance, notamment en protégeant leur cheptel d'éventuelles nouvelles prédations à l'aide de clôtures électriques.
A cet effet, les services de la Direction Départementale des Territoires peuvent ponctuellement mettre à disposition des filets et postes électrificateurs pour les éleveurs qui ne seraient pas encore dotés de moyens de protection dont l'acquisition peut, par ailleurs, faire l'objet d'aides financières de l’État.
En parallèle, la mise en oeuvre des procédures permettant d'éviter les tentatives de prédation est possible, sans formalité administrative, à l'aide de moyens visuels ou sonores et par tirs non létaux. En cas de répétitions de telles attaques, une autorisation de tirs de prélèvements pourrait être accordée."
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