Les salariés de l'entreprise Cauval, située à Bar-sur-Aube (10), devraient être fixés sur l'avenir de leurs emplois le 17 mai prochain. Parmi les repreneurs potentiels, le Portugais Aquinos, situé dans la région de Porto.
Le 17 mai prochain, le repreneur de Cauval doit être désigné. Pas moins de neuf offres concurrentes ont été faîtes pour emporter le leader français de la literie. 1600 emplois sont en jeu, dont 400 à Bar sur Aube (10).
Parmi les concurrents, le portugais Aquinos. Il a convié la presse au cœur de ses usines, pour mettre en valeur ses atouts. Le président du groupe Carlos Aquino possède 3 usines, et une quatrième en construction, à une centaine de kilomètres de Porto. Et avec ses 2500 salariés, le groupe fait vivre toute la région.
La proposition d'un industriel portugais
Pour appuyer sa candidature à la reprise de Cauval, l'entrepreneur portugais s'appuit sur le fait qu'il n'est pas un fond d'investissement, mais un véritable industriel. Il y a 15 ans, il signait avec la célèbre marque suédoise Ikea. De quoi doper ses ventes : + 40 % de croissance du chiffre d'affaire en 2016, et plus de 80 millions d'euros investis ces dernières années.Dans ses usines, on fabrique avant tout pour la grande distribution. Aquinos n'a pas de vraie marque, contrairement à Cauval, avec Simmons, Treca, ou encore Dunlopillo. Et avec un salaire minimum de 600 euros au Portugal, il y a aussi un risque de délocalisation, ce que dément catégoriquement le propriétaire portugais.