BioSerenity, une start-up de vêtements connectés dans l’Aube

Le marché des vêtements connectés est prometteur. Depuis l'automne dernier, les compétences textiles sont mises à profit dans l'aventure de la start-up BioSerenity, détectée et présentée par le Conseil Départemental de l‘Aube.

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Cette start-up est a installé une partie de ses activités à Troyes. D'ici la fin de l'année, trente personnes devraient travailler sur la finalisation de vêtements appliqués au domaine médical.

© Maxime Meyer / France 3 Champagne-Ardenne
Ce mannequin porte le bonnet qui contient les mesures de l'encéphalogramme. Ainsi on obtient le Neuronaute. Avec l'aide de boitiers de transmissions à internet, cette tenue n'est plus de la science-fiction. C'est un vêtement qui sert déjà au suivi de patients épileptiques à L'hôpital Pitié-Salpêtrière.

Depuis l'automne dernier, dix personnes de la start-up BioSerenity occupent une partie des ateliers de l'Institut Français du Textile et de l'Habillement à Troyes. Sur des métiers circulaires destinés à produire un tissu sans coutures, l’ingénieur implante des fils conducteurs nouvelle génération. Les cartes électroniques (circuit imprimé) qui sont ensuite implantées sont eux fabriquées ailleurs en France. Le prototypage et ces petites séries réalisés à Troyes ont de l'avenir car le marché des vêtements médicaux connectés est porteur. Selon la société le diagnostic à domicile, il couterait dix fois moins cher qu'un équipement fixe.

Bioserenity a été détectée par le président du Conseil Départemental de l’Aube, Philippe Adnot lors d'un concours d'entreprises au sénat. La start-up a déjà plein de projets avec Petit Bateau dans l'Aube ou Innothera dans les Vosges pour une innovation qui concerne des chaussettes qui calculent le taux d'oxygénation des nourrissons ou bien encore des culottes de pyjamas qui font vibrer un portable quand la vessie d'un petit est trop remplie.

A ce jour, cette jeune entreprise ne possède qu'un concurrent israélien. Il faut donc faire vite afin de se faire connaitre et se développer.

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©France 3 Champagne-Ardenne

 

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