Le président de l'Estac, Daniel Masoni, a diffusé un communiqué ce lundi 30 novembre 2015 pour "stopper toute spéculation". Le club troyen, actuel dernier de Ligue1, confirme son coach pour les 18 prochains mois.
Il était encore engagé pour un an et demi avec Troyes, et si l'on en croit le communiqué du club il ira bien jusqu'a terme de son contrat. Jean-Marc Furlan continue l'aventure avec l'Estac. "Dans une période difficile (…), le président Daniel Masoni tenait à confirmer toute sa confiance à l'ensemble des joueurs et à son entraîneur".
Toujours aucune victoire en Ligue 1
Jean-Marc Furlan, qui n'a toujours pas gagné le moindre match en Ligue 1 cette saison, semblait sur un siège éjectable. L'Estac, lanterne rouge du championnat avec 5 points seulement en 15 matchs, est l'une des plus mauvaises équipes qui ait jamais joué dans l'élite. Dans l'histoire récente, seul Grenoble avait fait pire avec 3 points glanés au même stade de la saison lors de l'exercice 2009-2010.Depuis un mois, les rumeurs se succédaient. Le journal L'Equipe avait même publié le nom d'un remplaçant qui aurait été approché : José Anigo, l'ancien entraîneur de Marseille. Une fois cette piste abandonnée, la presse avait spéculé autour d'une demi-douzaine de techniciens à la recherche d'un banc en Ligue 1. Le nom de Fréderic Antonetti revenait notamment avec insistance, jusqu'à ce que le Corse soit nommé à la tête du Losc en lieu et place d'Hervé Renard, le seul entraîneur de Ligue 1 remercié depuis le début de la saison.
Entretien Masoni/Furlan après la défaite contre Paris
Avec son communiqué, le président Masoni souhaite "clarifier la situation et rapidement stopper toute spéculation". Dans le texte qu'il a fait parvenir aux médias, il précise qu'il s'est entretenu avec son coach "au lendemain du match PSG-Troyes (ndlr : une défaite 4-1) pour évoquer la continuité du projet sportif de l'Estac, avec Jean-Marc Furlan pour les 18 prochains mois".Jean-Marc Furlan, auteur d'une saison quasi-parfaite l'an dernier en Ligue 2, avait assuré la remonté du club dans l'élite dès le mois d'avril. Déjà aux commandes de l'équipe auboise en 2010-2011 lors de la première accession de l'équipe en Ligue 1, il avait ensuite conservé son poste, et avait même vu son contrat prolongé, malgré la rétrogradation sportive du club dans la foulée vers le second échelon professionnel.
Démarrer enfin la saison contre Toulouse ?
L'entraîneur, qui supervise l'équipe troyenne depuis six saisons, a noué des liens très forts avec son vestiaire, en particulier les cadres comme Benjamin Nivet. Avec ce communiqué officiel, il retrouve une nouvelle légitimité avant de recevoir Toulouse ce mercredi 2 décembre. Un match qui ressemble à celui de la dernière chance en vue d'un hypothétique maintien sportif en Ligue 1. Le TFC pointe en effet à l'avant dernière place du championnat avec 12 points, soit 7 longueurs d'avance vis-à-vis de l'Estac.Daniel Masoni qui précise qu'il se tiendra à disposition des médias à l'issue du match Troyes/Toulouse, dira peut-être si ce sont les finances très dégradées du club qui l'empêchent de se séparer de son entraîneur en lui versant les indemnités auxquelles il aurait droit en cas de rupture prématurée de son contrat.
Ecoutez l'interview de Jean-Marc Furlan :