Paris accueillera les Jeux olympiques en 2024 et les villes alentours comptent bien profiter de la compétition. Troyes, qui jouit de structures sportives et d'accueil récentes et qualitatives, candidate pour accueillir l'entraînement de délégations nationales étrangères.
Fraîchement rénovée, la piste d'athlétisme du complexe Henri-Terré pourrait accueillir l'entraînement d'athlètes pour les J.O. de Paris 2024. C'est du moins la volonté du territoire, qui l'a annoncé ce mardi 12 décembre à Troyes. Si la majorité des épreuves se déroulent à la capitale, l'événement sera national.
"On se positionne assez tôt avec le Département et la Métropole pour être un territoire d'accueil de délagation, jouer sur les registes sportifs et associatif, signale François Baroin, maire de la ville-préfecture. Dans l'Aube, nous jouissons d'un tissus particulièrement riche dans ces domaines, comparativement au nombre d'habitants."
La qualité, pour athlètes valides et paralympiques
La qualité de l'hébergement et de la restauration au Centre sportif de l'Aube représente aussi un atout majeur du département. Il est de plus idéalement positionné, juste à côté des principaux lieux d'entraînement. Les délégations qui seront accueillies ici, entre 10 jours et 3 jours avant les épreuves, pourront s'acclimater et s'habituer aux nouveaux horaires.Troyes fait d'une pierre deux coups : elle candidate pour les Jeux olympiques, mais aussi les paralympiques. "Lorsque nous avons réalisé une extension il y a quelques années, nous avons prévu un bâtiment à 36 chambres pour les personnes à mobilité réduite et handicapées," rappelle Jean-Pierre Salou, directeur du Centre sportif de l'Aube.
En piste les athlètes ! #Troyes et @AubeDepartement veulent vous accueillir à l’occasion des #JO2024 JT 19H @France3CA pic.twitter.com/B4QcQYtSSK
— Tiphaine Le Roux (@TiphaineLeRoux) 12 décembre 2017
Au delà des retombées économiques, l'initiative réjouit les sportifs locaux. Maître d'armes à Troyes TG, Sandrine Dumoulin enseigne les bases de l'escrime aux scolaires, comme aux futurs champions. La salle d'armes a déjà servi de base arrière d'entraînement pour une équipe étrangère aux J.O. de Londres. Elle s'en souvient avec émotion.
"Je sais que lorsque [mes élèves] ont vu les Chinoises, ils étaient en extase, se rappelle l'escrimeuse. Ils les ont regardés avec admiration. Et ça, ça leur donne envie de contiunuer, d'aller plus loin, de poursuivre leurs efforts. Je trouve ça important."
►Voir notre reportage à Troyes (Aube)
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