C'est le 6e départ en renfort pour les pompiers de l'Aube. 12 sapeurs-pompiers, sont à nouveau partis ce vendredi 18 août au matin pour les Bouches du Rhône. Ils rejoindront et apporteront leur soutien à leurs collègues qui luttent contre les incendies.
Depuis début juillet la situation dans le sud de la France autour des feux de forêts est particulièrement tendue. Des renforts partent donc régulièrement pour soutenir les missions des pompiers sur place.
Le département de l'Aube est particulièrement sollicité et ce vendredi 18 août, 12 pompiers professionnels et volontaires sont partis rejoindre leurs collègues des Bouches du Rhône.
Parmi eux : trois sapeurs-pompiers professionnels et neuf sapeurs-pompiers volontaires aubois, dont un médecin et un infirmier, auront pour mission d’apporter un soutien sanitaire aux sapeurs-pompiers de la zone Est.
4 départs et 2 relèves
C'est le 6e départ des pompiers aubois à destination des zones touchées par les feux de forêts.
"C'est un effort considérable pour un département comme l'Aube", précise, le Colonel Marty, directeur départemental du Sdis de l'Aube. Il faut saluer "les femmes et les hommes qui ont participé, et ce n'est pas fini, à la coordination et à solidarité nationale", reprend le directeur du Sdis de l'Aube.
Seuls les hommes se déplacent.
La stratégie s'est affinée au fur et à mesure des missions. Désormais le matériel reste sur place, dans les Bouches du Rhône, et seuls les hommes se déplacent.
Le Sdis de l'Aube, en plus des hommes envoyés sur place, fournit deux camions citerne spécifiques feu de forêt. Et avec les moyens de la Haute-Marne, c'est un groupe complet qui est formé et mis à disposition pour renforcer les effectifs qui luttent contre les incendies de forêts.
Maximum 7 jours
La mission des 12 pompiers aubois est prévue jusqu'à mardi 22 août prochain mais pourra se prolonger en fonction des besoins. La colonne de renfort restera sur place maximum 7 jours."Ce sont des missions extrêmement difficiles et fatigantes. On n'a pas de nuits complètes, explique le colonel Marty. On dort tantôt sur le terrain, tantôt dans le véhicule ou dans un gymnase. Au-delà de 7 jours ce ne serait pas raisonnable en termes de sécurité. Par contre la mission peut être plus courte et là ce sera la situation opérationnelle qui va le déterminer sur place".
Depuis le début de l'été, des centaines d'hectares ont été détruits par les flammes et des milliers d'hommes ont lutté pour éteindre ces incendies. Les Bouches du Rhône, la Corse, les Pyrénées, c'est presque tous les massifs forestiers du sud qui ont été touchés.
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