Depuis le 1er janvier, les garagistes doivent proposer des pièces détachées d'occasion afin d'encourager le recyclage. Une mesure prise dans le cadre de la loi de transition énergétique.
Avec la nouvelle loi, les garagistes sont donc obligés de proposer à leurs clients de réparer avec du neuf ou de l'occasion. Ils s'exposent à une amende de 3000 euros s'ils ne s'y conforment pas. L'utilisation de pièces de rechange automobiles issues de l'économie circulaire est favorable au pouvoir d'achat des ménages du fait de leurs prix de vente attractifs, indiquait en mai dernier le ministère de l'Environnement dans un communiqué. Les pièce de réemploi sont commercialisées par un centre agréé de traitement des véhicules hors d'usage (VHU). Elles sont vérifiées et garanties de trois mois à un an. Des pièces d'occasion complètement refaites à neuf peuvent également être proposées.
Cette mesure vise également à économiser des ressources non renouvelables, de l’énergie et de la matière première en réemployant des équipements devenus sans usage mais encore fonctionnels précisait le gouvernement. Mais dans les faits, est-ce une bonne nouvelle pour l'environnement et pour les factures ? Car faire le choix de l'occasion n'est pas forcément évident pour le client.
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Les catégories de pièces concernées :
- les pièces de carrosserie amovibles,
- les vitrages non collées,
- les pièces optiques,
- certaines pièces mécaniques ou électroniques, comme les moteurs,
- boites de vitesse et organes de transmission.