Son agression au couteau n’en était pas une, la fausse victime qui a tout inventé placée en garde à vue

Une femme d'une trentaine d'années a déclaré avoir été agressée au couteau ce mardi 15 octobre à Sélestat. Après l'intervention des secours et une enquête de la police, son histoire s'avère inventée. Le parquet de Colmar a demandé l'ouverture d'une procédure pour dénonciation de crime imaginaire.

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Les faits se sont déroulés ce mardi matin, 15 octobre à Sélestat. Selon la police de Sélestat qui a mené l'enquête, une trentenaire s'est présentée chez des commerçants qui tenaient leur stand au marché hebdomadaire de la ville. Elle leur a montré une blessure à la main en leur demandant comment la soigner, leur indiquant ensuite s'être fait agresser au couteau par un individu masqué qui a pris la fuite. 

Elle a été prise en charge par les pompiers qui l'ont emmenée à SOS mains et la police a mené les premières investigations sur le quai de l'Ill, où se seraient déroulés les faits. Selon ses indications, un individu solitaire, portant un masque chirurgical (de type protection contre le covid) aurait essayé de lui voler son sac dans lequel se trouvaient son ordinateur et son téléphone. 

En garde à vue 

Comme elle résistait, il lui aurait infligé une blessure à la main avec un couteau. Les recherches sur place ont permis de retrouver le sac et l'ordinateur très abîmés. Lors du dépôt de plainte, en répondant aux questions, des incohérences sont apparues aux enquêteurs. Elle a fini par reconnaître qu'elle s'est portée elle-même le coup de couteau et qu'elle a cassé l'ordinateur en sauté dessus à pieds joints parce qu’elle était en pleine crise de nerfs. Elle leur a aussi indiqué la poubelle dans laquelle elle a jeté son téléphone. Téléphone qu'ils ont donc retrouvé. L'extorsion avec arme dont elle parlait était donc imaginaire.

Au vu de l'ensemble des indications des enquêteurs, le parquet de Colmar a demandé l'ouverture d'une procédure pour dénonciation de crime imaginaire et a placé la jeune femme en garde à vue. L'enquête va se poursuivre dans le cadre de cette fausse dénonciation. Une expertise psychiatrique pourrait également être demandée.  

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