A Strasbourg, les 5 400 logements proposés par le Crous sont pourvus depuis 10 jours. 200 étudiants sont inscrits sur les listes d’attente et dans le privé, les prix augmentent. Pour les retardataires, la course au logement s’annonce encore plus rude que lors des précédentes rentrées.
Après un mois de galère, Rémi, étudiant à Sciences Po, vient tout juste d'emménager à Strasbourg. Lui qui rêvait d'un logement meublé proposé par le CROUS doit se contenter d'une coloc'. 800 euros à deux, charges comprises. Pour subvenir à ses besoins, il cherche déjà un job à temps partiel.
En cette rentrée universitaire, de nombreux étudiants boursiers, comme Rémy, peinent à se loger dans la capitale européenne. Le CROUS dispose de 5 400 logements pour 71 000 érudiants, mais il faut s'y prendre très tôt pour déposer un dossier. Les retardataires doivent désormais se replier vers le privé.
