"Ça va du Nicaragua au Japon, en passant par CNN...il y a tous les pays du monde qui ont repris cette affaire, c'est assez étonnant" explique quasi stupéfait Thierry Hans, le directeur de Heb'di. Le magazine au bord de la faïllite connait un regain d'intérêt et de soutiens.
L'hebdomadaire Heb'di, qui se veut "le lanceur d'alerte alsacien" vit un épisode très particulier. Celui qui en effet a donné l'alerte sur l'affaire de la mort de Naomi Musenga va sans doute être sauvé du dépôt de bilan par cette affaire. La famille de Naomi l'a contacté "pour sa liberté de ton". La soeur de Naomi explique que la famille cherchait un media pour diffuser les enregistrements déconcertants des deux opératrices et que "lui n'aurait pas peur" .
"Ça parait tellement gros, on s'est dit c'est un truc trafiqué" raconte Thierry Hans, le directeur de la publication. Avant cette diffusion, le magazine, qui vit sans subvention, était moribond. Placé en redressement judiciaire en février dernier, il avait même lancé une cagnotte en ligne pour trouver des fonds. Depuis l'affaire, le site explose, dépasse les 100.000 visteurs...les dons affluent, les abonnements se multiplient.
"Il y a une semaine j'étais sur le point de convoquer l'équipe pour dire qu'on va être obligé jeter éponge, parce que financièrement c'est vraiment très difficile.... c'est triste que le scoop arrive par là, mais c'est vrai que ça va nous aider".