Passage à l'heure d'hiver : même pas peur

Le passage à l'heure d'hiver aura lieu dans la nuit de samedi à dimanche. En gros, à 3 heures du matin, il sera 2 heures. Une spécialiste du sommeil nous explique les changements que cela implique pour notre corps... et notre tête.

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Nous avons demandé au docteur Juliette Chambe son avis sur le passage de l'heure d'été à l'heure d'hiver. Cette spécialiste du sommeil est rassurante : il n'y a pas de quoi en faire un drame.

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Indolore... a priori


Pour Juliette Chambe, ce changement d'horaire touche les gens "de manière très légère. C'est comme si vous voyagez et que vous avez un décalage horaire d'une heure, c'est indolore, on ne s'en rend presque pas compte."
"Pour une heure de décalage horaire, on dit qu'il faut une journée pour s'adapter. Pour deux heures, deux jours et ainsi de suite." Toutefois, il y a des personnes plus vulnérables : les personnes âgées, les nourrissons ou celles qui sont atteintes de troubles du sommeil. Celles-là mettront deux jours pour s'adapter. Pas plus.

Juliette Chambe me dit surtout que le passage à l'heure d'hiver est problématique car il coincide avec la nette diminution de la durée du jour. En gros, on perd une heure de jour dans une journée qui, naturellement déjà, voit sa luminosité baisser. "En ce moment, cette diminution du jour s'accélère, on perd de la lumière de façon très rapide."



La lumière, facteur clé


La lumière, voilà le maître-mot. Son manque peut créer des troubles de l'humeur ou ce qu'on appelle des dépressions saisonnières. Et là, on est pas tous égaux. La génétique que voulez-vous, "il y a un terrain familial qui joue sur nos récepteurs à la lumière. On ne sait pas tout là dessus encore mais les gènes jouent c'est évident".

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Si vous avez suivi la démonstration, pour passer l'hiver et réussir son changement d'heure, pariez sur la lumière. Eclairez bien vos pièces sauf le soir où vous devrez les tamiser pour favoriser l'endormissement. Et pour les plus sensibles, vous pouvez opter pour un simulateur d'aube ou une lampe forte type luminothérapie.



24h et des poussières


Petite anecdote pour la route. Dans le monde, m'explique le D. Chambe, la grande majorité des gens ont un rythme plus grand que 24 heures. Soit 24 heures et des poussières. Nous avons donc la faculté de nous coucher plus tard sans trop de difficultés. Et même une heure plus tard. CQFD. L'heure d'hiver ? Même pas peur.


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