Les intersyndicales de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et de l'INA appellent les salariés à deux journées de grève jeudi 23 et vendredi 24 mai 2024 pour dénoncer le projet de réforme de l'audiovisuel public voulu par le gouvernement. Ce projet est examiné à l'Assemblée nationale à partir de ce jeudi et suscite de vives inquiétudes au sein des quatre entreprises.
Les intersyndicales de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et de l'INA appellent les salariés à deux journées de grève jeudi 23 et vendredi 24 mai 2024. Le projet de holding puis d'une possible fusion, voulu par le gouvernement, suscite de vives inquiétudes au sein des quatre entreprises.
Les organisations syndicales dénoncent un projet de restructuration de l'audiovisuel "inefficace et dangereux". Deux ans après avoir supprimé la redevance (Contribution à l'audiovisuel public), cette restructuration, "hyper rapide et sans concertation avec les salariés des entreprises concernées, risque à nouveau de déstabiliser le secteur public". 1.000 salariés de Radio France ont signé une pétition pour dénoncer ce projet.
Rachida Dati. La ministre de la Culture estime que : "face au risque d'affaiblissement du service public, dans un contexte de concurrence exacerbée, l'audiovisuel public doit se rassembler pour se renforcer". Le projet ne fait pas l'unanimité, y compris dans les rangs de la majorité.
La proposition de loi défendue par l'exécutif doit être examinée par les députés jeudi 23 et vendredi 24 mai 2024. Si cette restructuration aboutit, elle devrait être effective le 1ᵉʳ janvier 2025 et concerner 16.000 salariés.