Strasbourg ce matin: démantèlement d'une filière de prostitution hongroise

Vers 6h du matin, les policiers strasbourgeois ont perquisitionné plusieurs appartements dans différents quartiers de la ville. 12 personnes ont été interpellées dont 2 à Strasbourg. 

Seize personnes soupçonnées de proxénétisme ont été interpellées ce lundi en France et en Hongrie lors d'une opération policière qui visait à démanteler un réseau de proxénètes hongrois, a annoncé le parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy.
Douze arrestations ont eu lieu à Szeged (Hongrie), deux à Nice, et deux autres à Strasbourg.

Les arrestations ont été menées dans le cadre d'une "action concertée" des policiers de la Sûreté départementale de Strasbourg, de l'Office central de la répression de la traite des êtres humains et de la police hongroise, a-t-on ajouté de même source.
Selon les enquêteurs, le réseau s'appuyait sur "une quarantaine de jeunes femmes hongroises qui se prostituaient sur la voie publique et dans des appartements" de Strasbourg, "sous la surveillance d'une quinzaine de proxénètes également hongrois, pour partie issus du même clan familial, originaires de Szeged et de sa région", a précisé la juridiction nancéienne.
Les victimes, toutes âgées d'une vingtaine d'années, avaient été contraintes de se prostituer successivement à Bordeaux, puis Strasbourg, à partir de septembre 2014. L'enquête a révélé qu'auparavant les mêmes femmes s'étaient prostituées à Innsbrück en Autriche.

Les investigations en Hongrie ont également "mis en évidence la constitution d'un important patrimoine mobilier et immobilier" constitué de voitures et d'immeubles,
L'enquête avait été initiée en novembre 2014 par la Jirs de Nancy qui avait ouvert une information judiciaire pour "traite des êtres humains aggravée en bande organisée", "proxénétisme aggravé en bande organisée", "blanchiment" et "association de malfaiteurs";
en vue de préparation de crimes.
Les suspects, d'une vingtaine d'années pour les plus jeunes, une cinquantaine
pour les plus âgés, encourent 15 ans de réclusion.

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