Strasbourg : un nouveau parking payant pour vélos

Le parking Sainte-Aurélie est ouvert depuis début avril. Les usagers ont protesté contre l'ouverture de ce deuxième parking payant mais la mairie préfère parler services et sécurité. 

Des vélos qui trainent pendant des mois, garés n'importe où, la mairie de Strasbourg n'en veut plus. Il y a trois mois, la municipalité a ouvert son deuxième parc à vélos payant. Désormais, le parking Sainte-Aurélie, situé à côté de la gare, n'est plus accessible gratuitement. "C'est un parking mieux gardé, avec une fiabilité aussi puisque lorsqu'on est abonné, on est sûr de trouver une place quand on prend son train", explique Jean-Baptiste Gernet, chargé de ce dossier à la ville. Avant cette ouverture, 470 places étaient disponibles. La nouvelle extension de l’infrastructure, à la place de l'ancien magasin Vidéo futur, en offre 380 de plus.

Ce stationnement plus sécurisé, avec vidéosurveillance, système de badge, prises pour les vélos électriques et une station de gonflage a un coût : 40 euros par an pour s'abonner, 34 euros si l'on détient déjà un abonnement de transports en commun. Autre précision : "la participation des usagers ne représente que 15% du coût du parking", précise monsieur Gernet. Il s'agissait aussi de soulager le secteur de la gare où il devient particulièrement difficile d'attacher une bicyclette, malgré la présence de quelques 2.000 places déjà existantes en surface et en sous-sol. D'ailleurs, le parc à vélo situé sous la gare, avec ses 800 places payantes, affichent complet en permanence.

Le parking Sainte-Aurélie est ouvert depuis début avril. Les usagers ont protesté contre l'ouverture de ce deuxième parking payant mais la mairie préfère parler services et sécurité.


Les cyclistes, eux, sont partagés à l'idée de payer pour garer un vélo. "Il y a énormément de vols, je pense que c'est une très bonne idée", dit un Strasbourgeois rencontré, sur son vélo dans la rue. Une femme croisée un peu plus loin nous dit que le vélo "c'est la liberté (et) qu'il n'y a pas à payer pour un vélo". Pour cet autre usager qui "fait exprès de prendre des vieux vélos pas très chers justement, ce n'est pas utile".  

A Strasbourg, 450 personnes sont déjà abonnées à ce service. Parmi elles, 320 résident dans l'Eurométropole. Pour ces dernières, la première année gratuite.

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