Les trois derniers studios régionaux de la radio musicale sont amenés à disparaitre dans les prochains mois. Fip à Strasbourg compte quatre animatrices et une coordinatrice. A terme, Radio France ne souhaite conserver qu’un poste pour la fabrication d’agendas locaux.
C'est une mort lente et programmée qui a été annoncée au personnel régional de FIP en comité d'entreprise ce jeudi. Dans ses trois derniers studios de province, les animatrices de FIP ne seront plus remplacées lorsqu'elles partiront en retraite. Il reste seize personnes actuellement, des "fipettes", réparties sur les antennes de Strasbourg, Nantes et Bordeaux. Dans le cadre d'une restructuration, la direction parisienne de Fip souhaite ne conserver qu'une animatrice par site dans les mois ou les années qui viennent. Elles réaliseront des agendas et s'occuperont de l'internet maison. En tout six postes seront redéployés sur les villes où il existe une fréquence pour écouter FIP : Marseille, Montpellier, Toulouse, Nantes, Strasbourg et Bordeaux.
Et à Strasbourg, 5 animatrices en CDD sont aussi concernées par cette décision, et ce seront les premières à en faire les frais.
Elles défendent la Culture sous toutes ses formes dans sa belle et large diversité: vive les locales de #Fip!#Bordeaux#Nantes#Strasbourg pic.twitter.com/YN0FkAyhmB
— Culture Etc (@CultureEtc) 10 février 2017
Une pétition pour sauver FIP intitulée "Préservez et développez #Fip, la pépite éclectique de Radio France!" a déjà recueilli plus de 23 000 signatures.
A lire l'article de Rue 89 Bordeaux qui s'est intéressé à cette radio surnommée la "pépite" de Radio France.
Ecoutez Agnès Sternjakob, animatrice à FIP Strasbourg :
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